**le texte original et complet se trouve ici
(résumé en vue du workshop du 29/05/2025)
Lors d’un Congrès de philosophie à Paris, le jeune professeur Georget ne croise pas son éminent ami et grand professeur Henri Fortier et sur son trajet de retour à Montpellier, Goerget fait un arrêt dans en campagne, dans le sud, pour prendre des nouvelles de ce vieux professeur qu’il admire.
Arrivant sur place, il découvre, accolé à la villa de son ami, un chantier grouillant d’ouvriers et une cheminée d’usine en construction. Il y rencontre le chef de chantier, l’ingénieur Davidson, qui lui confirme que l’usine en construction appartient bien à Fortier, mais que cette grande entreprise a comme but de produire de la pensée! Face à l’enthousiasme de l’ingénieur, Georget est circonspect, surpris et interrogatif, mais Fortier arrive et confirme tous les dire de l’ingénieur et explique plus précisément le fonctionnement de son « cerveau électrique ». À base de calcul logique, et d’une base de 55628 idées simples, du raisonnement devrait se faire. L’appareil serait ainsi capable d’écrire et de composer des idées complexes. Georget est incrédule, soucieux et curieux, il promet de repasser le voir dès que possible.
Six mois après Georget revenait à la villa et Fortier est encore plus jovial que la première fois puisque depuis 3 jours, le cerveau fonctionne! Passant de couloir en couloir, Fortier fait visiter les grands feux, les installations de bobines électriques, jusqu’au globe d’acier supporté par des structures de bois où se trouve la cabine de pilotage et de discussion avec le cerveau électrique. L’intérieur du globe cérébral est composé d’une série de touches qui permet de communiquer avec la machine. Ils sont en train de finir toutes les connexions.
Et en peu de mois Fortier eut terminé l’éducation de cette machine qui n’oubliait rien et qui surtout, ne s’arrêtait jamais. Malgré quelques accidents courts : un chat bloqué, grillé dans les circuits avait rendu le cerveau mélancolique, tout semblait fonctionner à merveille.
Georget allait visiter son ami le plus souvent possible pour suivre cet avancement, tout en s’inquiétant pour son ami qui semblait vieillir à vue d’oeil, dormant peut, se nourrissant peu, ses cheveux, barbe, et rides gagnaient du terrain, mais le regard de Fortier brûlait d’une lueur de plus en plus intense. Fortier ne voulant arrêter la machine, l’ingénieur et les ouvriers nourrissent sans cesse la machine en énergie, et la veille servant Adèle peine à nourrir Fortier. Fortier transcrivait tout ce que la machine découvre dans un grand livre et vivait de plus en plus souvent enfermé dans l’immense globe central qui dominait la villa. Au point qu’il n’accueille plus son ami Georges, ami discute avec lui par télécommunication interne.
Pendant une journée d’août, Georget vint visiter son ami et on lui dit que l’entrée du lobe était interdite. Georget était déterminé à forcer l’entrée. Arrivant en haut de l’escalier qui contournait le globe, il réussit à entrer : Fortier était en pleine extase. Georget tenta d’extirper son ami, mais Fortier ne se laissa pas faire. « Demain je descendrais » promit-il, et Georget, laissa ainsi son ami. Mais arrivant au bas de l’escalier du globe, Georget découvrir qu’un violent orage avait éclaté. Éclairs et tonnerre se succédaient. L’ingénieur s’affairait à nourrir les grands feux pour que les bobines tournent à plein régime et c’est là que la foudre frappa le cerveau électrique sur son diamètre vertical. L’énorme sphère se détacha de sa structure, toucha le sol et se mit à rouler le long de la colline. Aucune maison en vues, mais la sphère s’éloignaient. Davidson et Georget couraient derrière. Un feu se déclara à l’intérieur de la boule roulante jusqu’à ce qu’un grand fracas fendit la sphère , la déforma et l’arrêta net. Une immense colonne ardente monta jusqu’au ciel et des arcs électriques éclatèrent de partout : la sphère n’était plus.
Le lendemain, on retrouva un corps carbonisé et aucune trace de livre.
« ainsi mourut Henri Fortier, l’une des plus belles intelligences de tous les temps anciens et modernes »
(date de fin d’écriture originale le 23 mars 1917 )